Mûrs pour l’asile
Alors que l’épisode 5 sort, Les vieux fourneaux affichent déjà 1,3 million d’exemplaires vendus. C’est dire le succès de cette série qui s’attache à une bande de sacripants du troisième âge. Et quels sacripants: de vrais anars qui n’hésitent pas, déguisés en banquiers, à demander l’asile politique en Suisse. Zou, tous au commissariat à l’exception d’Antoine qui joue les baby-sitters et de Mimile qui cherche un accompagnant pour le match de rugby France-Australie.
Avouons-le, il y a une sacrée dose d’humour dans cette bande dessinée, d’humanisme aussi lorsque les anciens nous font la leçon en matière de politique d’asile. Quant aux personnages, force est de reconnaître qu’ils sont délicieux et que, pour un peu, on descendrait avec eux dans la rue pour faire la révolution.
J.-M.R.
Bons pour l’asile, les vieux fourneaux, tome 5, Editions Dargaud
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