L’éclosion du monstre
Il avait promis de donner du travail aux Allemands. Les plus naïfs et les vrais gentils ont sans doute oublié le reste du programme. C’est ce que nous montre assez finement le scénariste Rodolphe dans Chez Adolf. Une référence au patron de bistrot qui rebaptise son établissement pour fêter la nomination d’Hitler comme chancelier du Reich. Lui, comme d’autres, n’a pourtant rien du méchant, il n’a entendu que les belles promesses du petit moustachu. Et il n’est le seul dans le cas. Mais n’allez pas croire que le propos de cet album se limite à ce propos, loin de là. Page après page, les auteurs montrent la noirceur qui s’empare du pays, les profs (dont le héros) à qui on explique qu’il vaudrait mieux adhérer au Parti et qu’un autodafé n’est pas un crime contre la culture. Les Juifs, eux, ont compris. Comme les communistes et les tziganes entre...
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