Du rififi à Poca City

La couverture du thriller Une bonne action et son auteur, David Baldicci. © DR
Avocat à Washington durant neuf ans avant de se lancer dans l’écriture, David Baldacci a connu le succès dès son premier polar, Les pleins pouvoirs, adapté au cinéma avec Clint Eastwwod. Son nouveau roman, Une bonne action, nous transporte dans un bled perdu en 1947. Et c’est un petit bijou.
Des femmes fatales, des crapules qui portent ça sur leur tête, des voitures rutilantes, des riches qui font la loi et un ancien taulard qui se retrouve là au milieu, au milieu de nulle part. Déjà qu’il avait été emprisonné alors qu’il était innocent, le pauvre Archer se retrouve à nouveau dans la peau d’un coupable tout désigné dès lors que les morts tombent à Poca City. Vrai qu’il est doué pour se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment et que son attirance pour la gent féminine constitue son point faible. Mais parfois – et heureusement pour lui – on tombe sur un bon flic.
Dans Une bonne action, le romancier américain David Baldacci fait preuve d’une efficacité impressionnante. D’abord pour nous transposer dans une époque où les femmes sont de vraies vamps, les voitures brillantes et énergivores et la justice parfois expéditive. L’Amérique des années d'après-guerre a quelque chose de fascinant. Ajoutez à cela une intrigue qui tient la route et plutôt deux fois qu’une: le compte est bon. Comme un vieux whisky qu’on savourerait dans la chaleur de Poca City.
Jean-Marc Rapaz
>> Une bonne action, David Baldacci, Editions Talent